1/28/2009

Coordonner les postures avec la respiration et la concentration mentale



Concentrer l'esprit, entraîner la respiration et les postures sont les trois méthodes principales de l'exercice du Qi Gong. Avec l'esprit aux commandes, elles se complètent mutuellement et œuvrent ensemble comme des composants de l'exercice du Qi Gong. Cependant les écoles diffèrent en ce sur quoi elles mettent l'accent, certaines privilégiant l'entraînement du mental, d'autres soulignant la respiration, tandis que d'autres insistent sur les postures. Bien que toute méthode ait sa fonction propre, elle inclue toujours ces trois aspects. Il est nécessaire de choisir un programme d'entraînement individualisé au Qi Gong pour se conformer à la condition physique du pratiquant.


La posture de descente associée à l'expiration peut conduire le Qi vers le bas. Si l'esprit est concentré sur la partie inférieure du tronc ou si l'esprit guide le Qi, la descente du Qi est plus puissante. Lorsque la posture de montée est combinée à l'inspiration, elle promeut vigoureusement l'élévation du Qi. Habituellement le mouvement ascendant, y compris les exercices statiques dans les postures hautes, n'est pas associé à la concentration du mental sur la partie supérieure du tronc pour ne pas faire monter exagérément le Qi ni entraîner de résultats adverses. Le même chose est vraie des postures d'ouverture et de fermeture.

La posture de montée est souvent combinée avec l'expiration pour conduire le Qi vers le bas et éviter qu'il ne monte trop haut. Pour restreindre l'ascension du Qi, le mental est souvent centré sur les parties centrale ou inférieure du tronc. Bien que les mouvements de montée et de descente diffèrent de ceux d'ouverture et de fermeture, il méritent tous qu'on prête attention à garder le Qi sous contrôle et à éviter les excès.

L'expérience clinique confirme aussi le besoin de contrôler et de restreindre le mouvement du Qi. Le Qi montant entraîne souvent des cas d'excès dans la partie supérieure du corps tandis que le mouvement de descente produit de la solidité et de la massification dans la partie inférieure. Ceci admis, nous comprenons que la montée s'enracine dans la descente, que le mouvement du Qi ne doit pas être forcé, et qu'on devrait laisser le Qi revenir à son origine.

Le mouvement du Qi comprend aussi l'ouverture et la fermeture. Comme l'ouverture disperse le Qi et que la fermeture l'accumule et le stocke, trop d'ouverture peut entraîner le manque et trop de fermeture peut solidifier le Qi et l'empêcher de circuler. L'ouverture ne signifie pas pousser de force le Qi au dehors par la concentration mentale mais le laisser s'écouler de lui-même là où le Qi interne est en plénitude. Il s'ensuit que ramener le Qi à son origine est souvent considéré comme la base de la pratique du Qi Gong.

1/27/2009

La posture et les effets des mouvements de montée, descente, ouverture et fermeture du Qi


La posture est aussi dirigée mentalement durant l'exercice du Qi Gong. Garder une posture exige un certain niveau de tension musculaire. C'est pourquoi, dans l'exercice du Qi Gong, la tenue de la posture est fondamentalement l'entraînement de la tension musculaire au travers de la relaxation. En pratique la détente ou tension dans les muscles ainsi que la posture peuvent influencer les fonctions corporelles. C'est de cette manière qu'elles jouent sélectivement un rôle dans les modifications des fonctions corporelles, y compris celles qui concernent les viscères, au travers du système nerveux comme des méridiens principaux et collatéraux. Durant l'exercice de Qi Gong, chaque posture affecte la tension et tout ce qui s'en ensuit. C'est pourquoi le choix de la posture dépend de la santé et de l'objectif du pratiquant.

Les postures de Qi Gong peuvent aussi être divisées en quatre types selon les quatre types de mouvements du Qi : montée, descente, ouverture et fermeture. Chaque type peut encore se subdiviser entre postures dynamiques et postures quiescentes ou statiques.

Le type montant trace un mouvement ascendant du corps. En plus du mouvement dynamique vers le haut, le type montant inclut les postures statiques en position haute. Les postures montantes conduisent le Qi vers le haut.

Les postures descendantes conduisent le Qi vers le bas. Le mouvement d'ouverture trace une expansion de l'intérieur vers l'extérieur tout comme il caractérise aussi toutes les postures dynamiques. Les postures statiques ou quiescentes sont habituellement basées sur un pas large, pieds écartés. Les postures d'ouverture conduisent le Qi vers l'extérieur.

Le type fermant le conduit vers l'intérieur, le mouvement de retrait et les postures statiques fermantes assumant une position plus haute. De telles postures peuvent concentrer le Qi. [...]

Dans l'exercice la posture et le mouvement du Qi sont tantôt à l'unisson, tantôt opèrent dans des directions opposées. Ils se renforcent mutuellement tout en se restreignant simultanément l'un l'autre. Par exemple, lorsqu'on monte les bras le Qi s'élève ; si le tronc monte aussi, le pouvoir ascensionnel du Qi s'accroît en un processus de renforcement mutuel. Mais si on lève les bras tout en baissant simultanément le tronc par abaissement des fesses et fléchissement des genoux, le mouvement de montée contient un mouvement restrictif de descente. On évite ainsi un mouvement d'ascension du Qi sans restriction ; inversement si le mouvement descendant est restreint par un mouvement ascensionnel, le Qi ne descendra pas au dessous de la limite voulue, implémentant ainsi une restriction mutuelle. De ce fait les mouvements de montée et de descente dépendent l'un et l'autre du mouvement opposée pour se restreindre mutuellement, tout comme c'est aussi vrai des mouvements d'ouverture et de fermeture. Comment met-on ces principes en application ? A mon avis l'application doit en être faite au cas par cas, selon les circonstances.


Arts Millénaires de Bien-Vivre et de Bien-Etre

Arts Millénaires de Bien-Vivre et de Bien-Etre

Herbes de Provence