6/20/2009

Les vertus du thé vert (3)

Posologie et recommandations :

  • 1 tasse par jour pour une action stimulante ;
  • 3 tasse par jour pour avoir les bienfaits.

Mais cette posologie peut aller jusqu’à 10 tasses selon les cas. Pour bien préparer votre thé il est recommandé de ne pas verser dessus une eau bouillante ce qui ôterait certaines qualités du thé.

Le thé peut être aussi utilisé en usage externe par exemple un sachet de thé vert peut être, une fois refroidi, appliqué sur les yeux pour les reposer ou atténuer les cernes. Il peut aussi être appliqué sur un zona ou un herpès et on peut l’utiliser dans l’eau de son bain pour bénéficier des ses actions relaxantes.

Les contres indications :

  • constipations ;
  • grossesse ;
  • allaitement ;
  • insomnie ;
  • ulcère ;
  • en cas d’anémie car le thé s’oppose à la assimilation correct du fer dans l’organisme et il est donc fortement déconseillé de boire du thé lors des repas ;
  • incompatible avec le ginseng car le thé neutralise tous les effets tonifiants de celui-ci ;
  • incompatible avec différents médicaments car il s’oppose avec efficacité à certaines substances médicamenteuses ; Un excès de thé peut provoquer selon les personnes sensible à la théine ;
  • palpitation cardiaque ;
  • céphalée ;
  • acouphène ;
  • vision trouble.

Pour déthéiner le thé rien de plus facile, il faut tout simplement jeter la première infusion après 1 à 2 minutes puis refaire infuser à nouveau avec une nouvelle eau, la théine se diffuse très rapidement dans l’eau lors des toutes premières secondes de l’infusion.

Le thé vert peut être aussi utiliser dans certaines recettes de cuisine comme le gâteau au thé vert ou la gelée au thé vert.

La recette du gâteau au thé vert (ou n’importe quel thé) pour 6 personnes :

200 gr de farine ; 3 c à soupe de feuilles de thé ; 175 gr de sucre en poudre ; 15 cl de lait ; 10 cl d’huile de votre choix ; 1 sachet de levure chimique et 1 noix de beurre pour le moule.

Préchauffer le four à 200 °C et beurrer un moule à manquer. Faire bouillir le lait puis ajouter les feuilles de thé, mélanger, retirer du feu et laisser infuser 10 min avant d’ôter une partie des feuilles car il faut en tout de même quelques unes pour ajouter à la préparation du gâteau. Dans un saladier, fouetter les œufs avec le sucre, ajouter le lait tiède et les feuilles de thé mises de coté ainsi que l’huile tout en remuant. Incorporer ensuite la farine et la levure. Verser cette pâte dan le moule à manquer beurre et mettre à cuire environ 40 min. Laisser refroidir le gâteau 10 min avant de le démouler.

La recette de la gelée au thé vert pour 6 personnes :

4 feuilles de gélatines ; 100 gr de sucre ; 5 gr de thé vert en poudre (macha) ; 1 blanc d’œuf ; 2 c à soupe de jus de citron ; 300 ml d’eau et 200 gr de crème fouettée.

Faire fondre la gélatine selon les instructions de l’emballage ; faire chauffer l’eau et y ajouter le sucre et la poudre de thé vert. Laisser réduire le tout jusqu’à épaississement du mélange et le passer au chinois. Ajouter ensuite le jus de citron et verser la préparation dans un moule rectangulaire. Battre le blanc en neige et y intégrer la crème fouettée. Verser cette nouvelle préparation dans le moule rectangulaire. Placer le moule au réfrigérateur durant 12 heures. Au moment de servir , couper la gelée au thé vert en tranches et servir aussitôt

Source: ctendance.com

Les vertus du thé vert (2)

Le thé vert est consommé en infusion et pour pouvoir ressentir ses bienfaits il faut en consommer entre 1 à 3 tasses par jour et son effet stimulant se fait ressentir dès la première tasse. Cette action sur la fatigue s’exerce au niveau des centres nerveux en favorisant l’activité psychique. Ce coté stimulant de la théine dure bien plus longtemps que la caféine. Mais l’atout majeur du thé vert est ses puissantes vertus anti-oxydante grâce à la présence de polyphenols et de flavonoïdes qui permettent de lutter efficacement contre les radicaux libres qui sont les principaux responsables de notre vieillissement, des différents maladies cardio-vasculaires et du cancer. Cette richesse en anti-oxydant est supérieure à la plupart des légumes et des fruits reconnus comme étant riche en anti-oxydant, par exemple deux tasses de thé vert équivalent en anti-oxydant à 7 verres de jus d’orange frais. Sa capacité à lutter contre les radicaux libres serait même 4 fois supérieure aux non moins célèbres vitamine C et vitamine E.

Après avoir bu une tasse de thé vert notre organisme bénéficie de son action anti-oxydant durant environ 3 heures. Il diminue les différents risques de maladies cardio-vasculaires, diminue les risques d’accidents vasculaire cérébraux, réduit le cholestérol, stimule et régularise les battements du cœur, diminue les risques de thromboses.

Différentes études épidémiologiques ont aussi permis de mettre en évidence son rôle non moins négligeable dans la prévention des cancers en stimulant le système immunitaire. Mais il est aussi efficace dans le traitement des cancers en stimulant et en protégeant le système immunitaire des effets secondaires du traitement par chimiothérapie ou radiothérapie.

Son action contre le cancer agirait au niveau de la prolifération des cellules cancéreuses en empêchant l’angiogénèse qui est la formation de nouveaux vaisseaux sanguins autour des tumeurs cancéreuses.

Grâce à sa stimulation sur le système immunitaire, il pourrait aussi être utile contre toutes sortes de maladies infectieuses. Le thé vert possèderait aussi des propriétés amaigrissantes mais plus faible que l’on veut le faire croire et ce n’est pas sa principale vertu de toute façon.

Le thé contient aussi beaucoup de fluor et peut donc être utile contre la prévention des caries en protégeant l’émail des dents et aurait une action préventive contre la parodontite (maladie des gencives qui provoque le déchaussement des dents). Le thé vert par toutes ses vertus fait parti depuis plusieurs siècles de l’arsenal thérapeutique de la médecine traditionnelle chinoise.

Les vertus du thé vert sont donc les suivantes :

  • augmentation de la vigilance ;
  • stimulation de l’intellect ;
  • action vasodilatatrice ;
  • action diurétique ;
  • action anti-infectieuse ;
  • action contre la diarrhée ;
  • réduction des méfaits du tabac ;
  • prévention de la carie dentaire et de la parodontite ;
  • action amaigrissante ;
  • stimulation du système immunitaire ;
  • action préventive contre le cancer ;
  • prévention des maladies cardio-vasculaires ;
  • céphalée ;
  • vieillissement

Source: ctendance.com

Les vertus du thé vert (1)

L’histoire du thé commence en Chine et non pas en Inde comme beaucoup le croit, il y a environ 4500 ans. De nombreuses histoires et légendes existent autour de sa découverte, la plus connue provient de Chine.

Elle raconte que l’empereur Shen Nung assoupi au pied d’un arbre « le camélia sinensis » découvrit à son réveil que des feuilles de l’arbre étaient tombées dans son récipient d’eau chaude. Il goûta alors à cette infusion au parfum agréable et la trouva merveilleuse, ainsi naquit le thé en Chine. De nos jours, le thé est la première boisson consommée au monde après l’eau. Il se boit chaque jour environ 15000 tasses de thé à chaque seconde. Ses bienfaits sur la santé, reconnus depuis bien longtemps par la médecine traditionnelle chinoise, ont été mis en évidence par différentes études scientifiques.

Le « camélia sinensis » est à l’origine de tous les thés, entre les thés verts, les thés noirs, les semi-fermentés, les blancs, les fumés, les parfumés, il en existe environ 3000 variétés à travers le monde. Les 3 principaux producteurs et exportateurs de thé sont l‘Inde, la Chine et le Sri-Lanka. Le thé quel qu’il soit est beaucoup plus sain pour la santé que le café et apporte à l’organisme une multitudes de bienfaits. Mais de tous les thés c’est le thé vert qui est le plus réputé et qui possède le plus grand nombre de propriétés car celui-ci contrairement aux thés fermentés, semi-fermentés, fumés, n’a subit aucune transformation et garde donc ainsi toutes ses vertus.

La composition pour 100 gr de thé vert est :
vitamine C 300 mg
vitamine E 100 mg
vitamine B 11 mg
provitamine A 15 mg
poly phénols 35 %
chlorophylle 1 %
théine (caféine) 3 %


Le tai-chi réduit les douleurs dues à l’arthrite

Le tai-chi a des effets bénéfiques sur les personnes souffrant d’arthrite, selon une étude de chercheurs de l’institut George pour la santé internationale, basé en Australie, publiée dans le numéro de juin de Arthritis Care & Research.

La pratique de cet art martial chinois antique réduit la douleur et améliore les fonctions physiques, la tension et la qualité de vie des personnes souffrant de troubles musculo-squelettiques qui accompagnent souvent l’arthrite.

Les chercheurs ont analysé sept essais cliniques à répartition aléatoire et contrôlés utilisant le tai-chi comme intervention principale pour des patients souffrant de troubles musculo-squelettiques. Ils ont découvert que la pratique du tai-chi améliorait la façon dont les patients faisaient face à la douleur et au handicap.

Le tai-chi, qui est régulièrement pratiqué en Chine pour une bonne santé générale, a également permis de réduire les inflammations, et les patients ont indiqué des bienfaits allant d’une baisse de pression artérielle à une réduction de la douleur, souligne l’étude.

Le tai-chi ne nécessitant aucun équipement particulier, et pouvant être pratiqué seul ou en groupe, les chercheurs sont optimistes quant à la pratique des patients qui réduiraient ainsi leurs douleurs.

"Le fait que le tai-chi soit bon marché, pratique et amusant et apporte d’autres bienfaits psychologiques et sociaux soutient l’utilisation de ce type d’intervention pour des douleurs telles que l’arthrite", souligne l’étude.

En se basant sur leurs recherches, les scientifiques espèrent des bienfaits similaires chez les personnes souffrant de problèmes chroniques de dos.

Des études précédentes ont montré que le tai-chi pouvait améliorer l’équilibre des personnes ayant subi une attaque cardiaque, et qu’il avait également des effets bénéfiques chez les personnes souffrant de maladies chroniques telles que la sclérose en plaques.


Source: ctendance.com

3/28/2009

Les Effets de la Partique Régulière du Qigong

EQUILIBRE; SERENITE; VACUITE; CONCENTRATION...


Le premier d'entre eux, assez facilement constaté, est l'équilibre tant physique que psychique qui constitue le principe essentiel de la majorité des écoles de « Qigong ». Cet équilibre est fondé sur une harmonisation entre le haut et le bas, la gauche et la droite, l'arrière et l'avant, le dehors et le dedans, le subtil et le grossier. Il s'agit, au départ, d'un équilibre corporel qui se rattache à un équilibre respiratoire puis à un équilibre énergétique. Ce dernier facilite l'équilibre psychique puisqu'il tend à restreindre les contraintes liées à l'environnement direct ou indirect en les assimilant à un processus naturel. Il s'agit, en réalité, d'un processus de régularisation entre la chaleur et le froid, le mouvement et l'immobilité, la dispersion et la concentration, la plénitude et la vacuité.

Le corps ne subit plus les contraintes extérieures et les variations climatiques mais les intègre en les corrigeant. Des phénomènes simples comme la sensation de froid, de soif, de faim, de fatigue, de colère prennent une importance moindre et, de ce simple fait, perturbent moins l'esprit. Ce serait donc une sorte, ou une espèce, de sport intelligent et qui s'adapte au pratiquant. Et sur lequel le pratiquant peut agir ou au sein duquel il peut intervenir en toute conscience. Il est donc inutile de se bourrer de drogues pour parvenir à un résultat. Et les pratiquants sont sur le terrain et non dans les gradins. Les dérives sportives ne nous concernent donc que peu. Nombreux sont celles et ceux qui commencent la pratique du « Qigong » quand les entraîneurs sportifs ont déjà pris leur retraite.

Le second d'entre eux, un peu plus long à obtenir, est la sérénité.
Celle-ci est en effet la simple conséquence de l'équilibre. Il ne s'agit en aucun cas d'une sorte d'endormissement de la conscience liée à une immobilité corporelle et intellectuelle mais, au contraire, en un mouvement contrôlé et incessant qui constitue un moyen d'accès à la compréhension des phénomènes internes et externes. Cette sérénité passe donc tant par le contrôle du souffle que du mouvement corporel. Elle permet, notamment, d'économiser l'énergie vitale (Qi) en la faisant circuler à meilleur escient.

Le troisième est la vacuité ou disponibilité.
Elle permet tout simplement la suppression des tensions ce qui permet la disponibilité tant corporelle que psychique. Les phénomènes internes liés au fonctionnement physiologique ou externes liés aux circonstances rencontrées ne sont plus perçus comme des gènes ou des contraintes mais au contraire comme des points d'appui à la progression personnelle. Cette vacuité naturelle permet donc d'agir avec moins de restrictions liées aux habitudes. Cela permet, en outre, de dépasser certains blocages physiques, énergétiques ou psychologiques ainsi qu'une utilisation plus rationnelle de l‘énergie puisqu'elle permet d'agir avec un minimum d'effort pour néanmoins obtenir un résultat. Cette vacuité, ou disponibilité naturelle, est l'un des fondements de l'harmonisation du pratiquant avec les circonstances, donc avec la nature. Pour pratiquer nul besoin de stades ou d'installations coûteuses et polluantes ni, en fait, de se déguiser pour être reconnus.

Le quatrième est la capacité d'unifier ou concentration.
Le mouvement, l'énergie, la pensée se réunissent sans qu'il y ait à effectuer d'effort et, ainsi, les choses clarifiées semblent et sont plus faciles. Le résultat obtenu grâce à la disponibilité est utilisé de manière plus rationnelle et perdure. Cette unification permet la constance ainsi que la reproduction des états énergétiques et psychiques recherchés au cours de la pratique.

Ces quatre étapes correspondent aux divers stades d'évolution de la pratique psychico-corporelle du « Qigong » : la mobilisation ou préservation de l'énergie, l'accueil ou l'accroissement de l'énergie, la conduite ou direction de l'énergie, le contrôle ou manifestation de l'énergie. Il demeure à utiliser celle-ci avec de multiples possibilités...l'entretien de la santé, le traitement d'affections courantes, l'expression artistique, les relations personnelles, familiales, professionnelles. Le but, comme dans le tir à l'arc est d'atteindre un résultat sans pour autant que celui-ci ne devienne l'unique préoccupation de la pratique. Cette efficacité est la conséquence du travail accompli mais pas sa motivation essentielle.

Ces effets bénéfiques de la pratique du « Qigong » ainsi que ces quatre étapes sont parfois considérées comme le but ultime du « Qigong », ce qui est déjà louable puisque de nombreuses méthodes ne recherchent plus qu'un simple bien être physique par le biais d'une gymnastique douce fut-elle orientale.
Ce ne sont que des moyens pour parvenir à « autre chose » . Cette « autre chose », comme le nomment les Maîtres du Tao, demeure la réalisation de l'individu inclus dans son environnement spacio-temporel ainsi que le dépassement de celui-ci.
Si la pratique se limite à l'espace et au temps, à l'ici et au maintenant, les réalisations de la pratique dépassent amplement ce cadre restreint. Il est donc toujours préférable de différencier l'étude de la pratique, la pratique et les réalisations de la pratique. Ces dernières ne sont pas liées à des phénomènes ponctuels ou limités mais envisagent l'étendue des possibilités humaines dans le passé dans le présent et dans l'avenir.

Conscience, vie, mouvement, énergie et matière ne font plus qu'un dans l'illumination atteinte par le pratiquant, ce que précise, une fois encore, le Huainan Zi : « Il sait sans apprendre, réalise sans faire, voit sans regarder et fait régner l'ordre naturel (conforme à l'unité de la nature) sans gouverner. Il embrasse la vertu, réalise la fusion harmonieuse des souffles et des esprits, poursuivant avec docilité et facilité la Voie Céleste de l'harmonie universelle. Cela fait que la vision remonte au delà du passé et que le regard s'étend plus loin que l'avenir avec une grande aisance. Tout ce qui, chez un homme ordinaire, demanderait un effort exceptionnel est fait simplement et naturellement. »

Les bienfaits du Qi Gong


Balancer le Yin et le Yang (équilibrer l'énergie interne)

La pratique régulière du Qi Gong a pour effets d'accroître l'énergie vitale (Qi) et de la faire circuler harmonieusement dans tout le corps. Voici quelques uns de ces bienfaits:

  • Renfore la constitution physique
  • Combat la maladie
  • Tonifie les fonctions respiratoires
  • Fortifie le cœur
  • Prolonge la longévité
  • Stimule l'énergie sexuelle
  • Augmente la fertilité
  • Améliore la circulation sanguine
  • Aide à cesser de fumer
  • Régularise le système digestif et aide à corriger un problème de poids
  • Stimule et renforce le système immunitaire
  • Corrige les émotions
  • Contrôle le stress
  • Apaise les sens
  • Diminue la perte de cheveux
  • Augmente l'accuité visuelle
  • Règle les problèmes de basses et de hautes pressions
  • Corrige les problèmes de peau
  • Aide à diminuer l'arthrite et le rhumatisme
  • Améliore la concentration
  • Et sûrement, bien plus encore


Source: shaolinquebec.com

2/17/2009

LEXIQUE DU QIGONG



arbre : position d'embrasser l'arbre ; posture de méditation debout ; voir zhanzhuang.
baduanjin : 8 pièces de brocard ; un qigong célèbre, composé de 8 mouvements.
baihui : réunion des 100 ; point de réunion des énergies Yang, situé au sommet de la tête; en relation avec le haut, avec le ciel.
cavalier : position du cavalier ; posture de méditation debout ; voir zhanzhuang.
dantian : champ de cinabre ; centre d'énergie. Le dantian inférieur se situe au niveau du centre de gravité du corps, au centre de l'abdomen, il stocke le jing ; le dantian médian se situe au centre de la poitrine, il stocke le qi ; le dantian supérieur se situe au niveau de la tête, il stocke le shen. Lorsqu'on dit « le dantian » sans spécifier lequel, on parle du dantian inférieur. Il existe des variantes à ces localisations.
daimai : méridien ceinture ; fait le tour de la taille.
dazhoutian : grande circulation céleste, grande orbite. Par la concentration on fait circuler le qi dans les 12 méridiens du corps.
dazhui : la grande vertèbre ; première vertèbre dorsale, en haut du dos, avant la nuque, qui saille un peu.
dumai : vaisseau gouverneur ; méridien situé sur la ligne médiane de la face postérieure du corps ; le méridien des énergies yang du corps.
foyer : voir triple réchauffeur.
cinabre : voir jing.
gueule du tigre : espace formé par le pouce et l'index ; la gueule du tigre est ouverte ou fermée, suivant que la main est ouverte ou forme un poing.
houtianqi : qi postnatal, obtenu à partir de la conversion des aliments et de l'air.
huiyin : réunion des yin ; point situé au périnée. Point de réunion des énergies yin ; en relation avec le bas, avec la terre.
jing : (cinabre) énergie vitale, énergie de base, fondamentale, tonus ; stockée au dantian inférieur.
ke : voir wuxing.
laogong : palais du travail ; point situé au creux de la paume ; une des portes d'échange d'énergie avec l'extérieur.
mingmen : porte du destin ; point situé au creux des lombaires, à peu près dans l'axe du nombril.
méridiens : canaux subtils du corps par lesquels circule l'énergie. Il existe le système des 12 méridiens et le système des 8 méridiens, aussi appelés les 8 vaisseaux curieux ou merveilleux.
neigong : pratique de l'alchimie interne ; travail interne du qi.
orbite : voir xiaozhoutian et dazhoutian.
qi : sens large : énergie, souffle. Sens étroit : énergie de transformation, stockée au dantian moyen. Forme métamorphosée du jing.
qigong : maîtrise de l'énergie, travail des souffles. Exercices du corps, de la respiration et de la concentration.
qijingbamai : les 8 méridiens curieux.
renmai : vaisseau conception ; méridien situé sur la ligne médiane de la face antérieure du corps ; le méridien des énergies yin.
shanzhong : milieu de la poitrine ; point situé entre les deux mamelons.
shen : 1) l'esprit, le mental, l'énergie spirituelle ; stockée au dantian supérieur. Forme métamorphosée du jing et du qi. 2) cycle shen : voir wuxing.
shendao : la voie des esprits ; point situé entre les deux omoplates, dans l'axe du point shanzhong.
taiji : le faîte suprême, le grand ultime ; le fameux dessin du Yin et du Yang est une représentation symbolique de taiji.
tambour céleste : arrière du crâne.
tianmu : troisième œil.
tiao shen : harmoniser la forme corporelle (mouvements, positions et attitudes).
tiao xi : harmoniser la respiration.
tiao xin : harmoniser le cœur.
ting : points d'arrivée ou de départ des 12 méridiens, situés à l'angle de la racine des ongles des doigts et des orteils (exception : yongquan, sous le pied).
tiantu
triple réchauffeur : (sanjiao) ou trois foyers ; au réchauffeur inférieur correspondent les organes reins et vessie; au réchauffeur moyen correspondent la rate, l'estomac et le foie ; au réchauffeur supérieur correspondent le cœur et les poumons. Variante : au foyer inférieur correspondent les organes d'élimination, au foyer moyen les organes d'assimilation et au foyer supérieur les organes circulatoires et respiratoires.
wailaogong : wai = externe ; point situé sur le dos de la main, dans l'axe de laogong. Voir laogong.
weilu : point situé au coccyx.
weiqi : énergie défensive, de protection, ; circule à la surface.
wuji : la vacuité ; représentée symboliquement par un cercle vide.
wuxing : théorie des 5 éléments ; bois, feu, terre, métal, eau. Régie par les lois d'engendrement (cycle shen) et de contrôle (cycle ke). Fondement du changement et du développement de tout être et de tout phénomène. Qualifie la nature des organes du corps, leurs relations entre eux, ainsi que leur correspondance avec l'univers.
xiantianqi : qi prénatal.
xiaozhoutian : petite circulation céleste ; petite orbite ; orbite microcosmique ; par la concentration on fait circuler le qi en boucle autour du corps, par les méridiens dumai et renmai.
xieqi : énergie perverse, viciée.
xuehai, point au genou, un peu à l'intérieur de la cuisse.
yi : l'intention, la concentration.
yin-yang : deux principes opposés, interdépendants, complémentaires, qui fluctuent et se transforment réciproquement. L'externe est yang, l'interne est yin ; le dos est yang, le ventre est yin; la gauche est yang, la droite est yin ; le haut est yang, le bas est yin. Le mouvement est yang, l'immobilité est yin, etc…
yingqi : énergie nourricière ; circule en profondeur dans le corps, pour nourrir le sang.
yongquan : source jaillissante ; point situé sous la plante du pied, environ à 2/3 vers l'avant ; point de départ du méridien Rein ; une des portes d'échange d'énergie avec l'extérieur.
yuanqi : énergie originelle ; antérieure à la naissance, stockée au foyer inférieur.
yuzhen : l'oreiller de jade ; correspond à la zone de l'occiput.
zhanzhuang : postures de méditation debout.
zhongqi : énergie centrale, stockée au foyer moyen.
zongqi : énergie ancestrale, stockée au foyer supérieur.

Source: sinoptic.ch

Qigong-Le travail sur l’énergie


Le Qigong, ou gymnastique chinoise de santé est une pratique énergétique utilisée depuis des millénaires par le peuple chinois pour maintenir ou améliorer la santé ou pour développer une plus grande puissance dans les arts martiaux.

Qi signifie énergie, Gong signifie travail; Qi Gong signifie, par conséquent, le travail qui consiste à augmenter ou contrôler la circulation de l’énergie à travers le corps.

Les mouvements du Chi Kung sont effectués sans effort musculaire et sans accélération du cœur et de la respiration.
Au contraire, la respiration se ralentit, favorisant la détente et l’éveil de la conscience.

Une pratique régulière du Qigong permet de développer la connaissance intérieure de son corps et une perception plus subtile de l’environnement, de retrouver le lien avec la nature et les forces opposées et complémentaires qu’elle met en action comme le Yin et le Yang.

L’homme est fait à l’image de la nature et recèle, comme elle, des aspects Yin et Yang. Il vit entre la Terre qui est Yin et le Ciel qui est Yang; il en subit les influences et les transformations (cycle de la journée, des saisons, climat...) et son énergie s’adapte en conséquence.

Parmi les multiples bienfaits du Qi Gong, nous pouvons citer :

- la détente, la relaxation
- l’assouplissement des articulations
- la tonification des structures ostéo-articulaires
- la puissance dans l’effort musculaire
- le développement de la concentration
- l’accroissement de l’énergie vitale.

Le Qi Gong s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes et aux personnes âgées ou malades; il aide à vivre mieux, plus longtemps.

1/28/2009

Coordonner les postures avec la respiration et la concentration mentale



Concentrer l'esprit, entraîner la respiration et les postures sont les trois méthodes principales de l'exercice du Qi Gong. Avec l'esprit aux commandes, elles se complètent mutuellement et œuvrent ensemble comme des composants de l'exercice du Qi Gong. Cependant les écoles diffèrent en ce sur quoi elles mettent l'accent, certaines privilégiant l'entraînement du mental, d'autres soulignant la respiration, tandis que d'autres insistent sur les postures. Bien que toute méthode ait sa fonction propre, elle inclue toujours ces trois aspects. Il est nécessaire de choisir un programme d'entraînement individualisé au Qi Gong pour se conformer à la condition physique du pratiquant.


La posture de descente associée à l'expiration peut conduire le Qi vers le bas. Si l'esprit est concentré sur la partie inférieure du tronc ou si l'esprit guide le Qi, la descente du Qi est plus puissante. Lorsque la posture de montée est combinée à l'inspiration, elle promeut vigoureusement l'élévation du Qi. Habituellement le mouvement ascendant, y compris les exercices statiques dans les postures hautes, n'est pas associé à la concentration du mental sur la partie supérieure du tronc pour ne pas faire monter exagérément le Qi ni entraîner de résultats adverses. Le même chose est vraie des postures d'ouverture et de fermeture.

La posture de montée est souvent combinée avec l'expiration pour conduire le Qi vers le bas et éviter qu'il ne monte trop haut. Pour restreindre l'ascension du Qi, le mental est souvent centré sur les parties centrale ou inférieure du tronc. Bien que les mouvements de montée et de descente diffèrent de ceux d'ouverture et de fermeture, il méritent tous qu'on prête attention à garder le Qi sous contrôle et à éviter les excès.

L'expérience clinique confirme aussi le besoin de contrôler et de restreindre le mouvement du Qi. Le Qi montant entraîne souvent des cas d'excès dans la partie supérieure du corps tandis que le mouvement de descente produit de la solidité et de la massification dans la partie inférieure. Ceci admis, nous comprenons que la montée s'enracine dans la descente, que le mouvement du Qi ne doit pas être forcé, et qu'on devrait laisser le Qi revenir à son origine.

Le mouvement du Qi comprend aussi l'ouverture et la fermeture. Comme l'ouverture disperse le Qi et que la fermeture l'accumule et le stocke, trop d'ouverture peut entraîner le manque et trop de fermeture peut solidifier le Qi et l'empêcher de circuler. L'ouverture ne signifie pas pousser de force le Qi au dehors par la concentration mentale mais le laisser s'écouler de lui-même là où le Qi interne est en plénitude. Il s'ensuit que ramener le Qi à son origine est souvent considéré comme la base de la pratique du Qi Gong.

1/27/2009

La posture et les effets des mouvements de montée, descente, ouverture et fermeture du Qi


La posture est aussi dirigée mentalement durant l'exercice du Qi Gong. Garder une posture exige un certain niveau de tension musculaire. C'est pourquoi, dans l'exercice du Qi Gong, la tenue de la posture est fondamentalement l'entraînement de la tension musculaire au travers de la relaxation. En pratique la détente ou tension dans les muscles ainsi que la posture peuvent influencer les fonctions corporelles. C'est de cette manière qu'elles jouent sélectivement un rôle dans les modifications des fonctions corporelles, y compris celles qui concernent les viscères, au travers du système nerveux comme des méridiens principaux et collatéraux. Durant l'exercice de Qi Gong, chaque posture affecte la tension et tout ce qui s'en ensuit. C'est pourquoi le choix de la posture dépend de la santé et de l'objectif du pratiquant.

Les postures de Qi Gong peuvent aussi être divisées en quatre types selon les quatre types de mouvements du Qi : montée, descente, ouverture et fermeture. Chaque type peut encore se subdiviser entre postures dynamiques et postures quiescentes ou statiques.

Le type montant trace un mouvement ascendant du corps. En plus du mouvement dynamique vers le haut, le type montant inclut les postures statiques en position haute. Les postures montantes conduisent le Qi vers le haut.

Les postures descendantes conduisent le Qi vers le bas. Le mouvement d'ouverture trace une expansion de l'intérieur vers l'extérieur tout comme il caractérise aussi toutes les postures dynamiques. Les postures statiques ou quiescentes sont habituellement basées sur un pas large, pieds écartés. Les postures d'ouverture conduisent le Qi vers l'extérieur.

Le type fermant le conduit vers l'intérieur, le mouvement de retrait et les postures statiques fermantes assumant une position plus haute. De telles postures peuvent concentrer le Qi. [...]

Dans l'exercice la posture et le mouvement du Qi sont tantôt à l'unisson, tantôt opèrent dans des directions opposées. Ils se renforcent mutuellement tout en se restreignant simultanément l'un l'autre. Par exemple, lorsqu'on monte les bras le Qi s'élève ; si le tronc monte aussi, le pouvoir ascensionnel du Qi s'accroît en un processus de renforcement mutuel. Mais si on lève les bras tout en baissant simultanément le tronc par abaissement des fesses et fléchissement des genoux, le mouvement de montée contient un mouvement restrictif de descente. On évite ainsi un mouvement d'ascension du Qi sans restriction ; inversement si le mouvement descendant est restreint par un mouvement ascensionnel, le Qi ne descendra pas au dessous de la limite voulue, implémentant ainsi une restriction mutuelle. De ce fait les mouvements de montée et de descente dépendent l'un et l'autre du mouvement opposée pour se restreindre mutuellement, tout comme c'est aussi vrai des mouvements d'ouverture et de fermeture. Comment met-on ces principes en application ? A mon avis l'application doit en être faite au cas par cas, selon les circonstances.


1/11/2009

La diététique chinoise


La diététique chinoise fait partie intégrante du sytème médical de la médecine traditionnelle chinoise. Elle est l'une de ses cinq branches avec la pharmacopée, l'acupuncture, la médecine manuelle (Tui Na) et les exercices énergétiques (Tai Ji Quan et Qi Gong). Elle repose donc sur les même théories fondamentales qui sont le Qi, le Yin et le Yang, et les Cinq Mouvements.

Dans la tradition chinoise, la cuisine n'est pas que gastronomique: elle est également thérapeutique puisque l'on ne fait pas de distinction entre les aliments et la pharmacopée. Les aliments ont simplement une action plus douce que les plantes médicinales, c'est pourquoi on peut, et on doit, en consommer tout les jours.

Dans son application pratique, la diététique a deux fonctions : l'une pour maintenir l'équilibre énergétique et prévenir les maladies, l'autre pour corriger les déséquilibres et soigner les maladies. Une alimentation correcte est indispensable pour recouvrir la santé, mais elle peut être parfois insuffisante. On emploi alors des ingrédients ayant une action plus forte, la pharmacopée, et l'acupuncture et/ou les autres branches de cet art médical.

Sun Si Miao, célèbre médecin de la dynastie Tang, disait à ses étudiants : "Afin de guérir une maladie, il convient d'en connaître la cause. Puis on la traite avec l'alimentation. Ce n'est que lorsque celle-ci s'avère insuffisante que l'on utilise les plantes et les aiguilles".

En Occident, la diététique est une science assez jeune qui en est encore à ses balbutiements. On la considère encore aujourd'hui comme une branche mineure de la médecine. Cette négligence fait de la mauvaise alimentation la cause majeure de mortalité précoce dans la plupart des pays occidentaux.

En Orient, elle occupe une place des plus importante en médecine puisqu'elle permet de prévenir l'apparition des maladies : "ce n'est pas lorsqu'on a soif qu'il faut commencer à creuser un puit". Ainsi, les chinois avec une espérance de vie quasiment équivalente à celle des pays occidentaux, dépensent quarante fois moins d'argent pour leur santé...

1/08/2009

Le Qigong--Wiki

Le qi gong (en caractères simples : 气功, lit. travail du souffle) est une pratique traditionnelle chinoise impliquant des mouvements accompagné d'une respiration contrôlée. Il est rattaché à la médecine. En théorie, cet art énergétique s'enracine dans la métaphysique taoïste. Le qi gong s'enseigne en Occident pour le développement personnel.

Origines
Le qi gong provient des gymnastiques taoïstes de longévité. On y retrouve l'intuition chinoise du wei wu wei (« agir sans agir »), présente notamment dans le Dao De Jing de Lao Zi. La pratique s'est enrichie au contact du bouddhisme, elle fait partie intégrante de la médecine chinoise.

Par un ensemble d'exercices corporels et de visualisations mentales (mouvements statiques ou dynamiques, exercices respiratoires, relaxation mentale, sons, acupressions, percussions, etc.), il vise à aider les personnes à maintenir ou réparer l'équilibre entre les « énergies » des différents organes du corps. Les fondements de cette énergétique sont celles de la médecine chinoise et de l'acupuncture en particulier.

Pratique
Le but du Qi gong est de centrer l'être entre ciel et terre. Il s'agit de se relier aux énergies célestes et telluriques pour harmoniser sa respiration à celle de l'univers. "En faisant que ton souffle spirituel (Shen Qi) et que ton souffle essentiel (Jing Qi) embrassent l'Unité peux-tu redevenir un enfançon ?" (Daodejing 10)

Pour parvenir à l'harmonie du geste et du souffle, l'attention se porte simultanément sur les diverses parties du corps impliquées dans le mouvement et perçues globalement comme une unité, de telle sorte que le mouvement ne soit jamais « mécanique », mais devienne « organique ». N'étant basé ni sur la force physique ni sur la performance, le qi gong est accessible à tous (jeunes ou moins jeunes, sportifs ou non sportifs).

Le qi gong est un ensemble d'exercices énergétiques basés sur une association entre :

  • mouvements doux, naturels, très lents et détendus ;
  • la respiration (respiration abdominale, régulière et profonde) synchrone avec les mouvements ;
  • la concentration de l'esprit qui dirige le qi — le « souffle » — à l'intérieur du corps ;
  • des massages par acupression, ou massage général musculaire.
  • Certaines formes utilisent aussi le chant (comme le kotodama) ou le cri, proche du très célèbre kiai japonais, ironiquement dénommé « cri qui tue » par les Britanniques du XIXe siècle.

Il allie la relaxation mentale, l'assouplissement corporel et le plaisir de se mouvoir en harmonie dans l'espace, à un travail énergétique profond de revitalisation des organes internes.

Selon ses adeptes, le qi gong est une voie d'épanouissement personnel, une source de bien-être et de jouvence. Au terme d'une pratique régulière, le qi gong apporte :

  • plus de tonus et moins de tensions nerveuses ;
  • plus de souplesse et d'équilibre ;
  • un calme intérieur ;
  • une plus grande capacité de concentration et de confiance en soi ;
  • une meilleure conscience corporelle ;
  • le développement de la mémoire des gestes.


La vision de Qigong

L’enseignement ritualisé du Qi Gong définit un espace / temps clos à partir duquel la réalité extérieure est provisoirement suspendue. Ce vécu particulier, soumis à un ensemble de gestes ritualisés, ne propose-t-il pas une stratégie discrète consistant à se couper des contingences du milieu pour découvrir un sens plus épuré dans son rapport à soi et au monde?

Bien qu’il éprouve des difficultés dans la réalisation des gestes à effectuer (manque de coordination, manque de souplesse), un homme de 56 ans explique : « Si on ne sait pas bien faire un geste, ou tenir une attitude, bien l’intérioriser est déjà important car plus tard, sans savoir pourquoi, on se met à bien faire ce qui est demandé. »

Le Qi Gong s’appuie sur un vocabulaire corporel ancestral qui reprend des mouvements de défense utilisés dans les arts martiaux traditionnels (WU SHU). Aux yeux des personnes qui découvrent le Qi Gong, l’idée séduisante serait de lui attribuer une vision à la fois holiste et métaphorique du corps. De telle sorte que bien-être physique, psychique et caractéristiques physiologiques s’imbriqueraient. En effet, si la pratique du Qi Gong permet de gagner en souplesse, si elle favorise une bonne utilisation de l’appareil respiratoire, si elle améliore la connaissance de soi par la méditation, elle veille également au bon fonctionnement des organes vitaux. Le corps constitue aujourd’hui la forme explicite d’une individuation plus ou moins revendiquée, plus ou moins assumée. Issu de la médecine traditionnelle chinoise, le Qi (prononcer chi) Gong est une gymnastique de prévention. Aux yeux du pratiquants occidental, cette gymnastique devient le prétexte idéal pour rompre avec les mécaniques corporelles routinières. Initiation à une économie du geste culturellement autre.


Arts Millénaires de Bien-Vivre et de Bien-Etre

Arts Millénaires de Bien-Vivre et de Bien-Etre

Herbes de Provence