8/28/2008

Les Bienfait du Thé Pu Er


Les références aux bienfaits du Pu Er sont très anciennes : dès 1596, un célèbre ouvrage de la médecine chinoise, le Pen Chaw Kang Mu de Li Shi-Zhen, le classait déjà au rang des plantes médicinales. Traditionnellement, on considère que cette famille de thé fait baisser le taux de cholestérol, dissout les graisses et dissipe les effets de l’alcool en activant le métabolisme du foie. Raisons pour lesquelles les Chinois de tout âge consomment généralement quelques tasses de Pu Er après un repas riche et copieux, afin d’aider à la digestion et à la circulation du sang.

On prête également à ce thé des vertus purifiantes et amaigrissantes. Au-delà de la médecine traditionnelle chinoise, le Pu Er fait l’objet de nombreuses études scientifiques depuis les années 1970. Menées à la fois en Chine, au Japon et en Europe auprès de patients souffrant de cholestérol, ces études ont montré qu’une consommation substantielle et quotidienne de Pu Er - 3 à 5 tasses de thé par jour - entraînait une baisse significative du taux de cholestérol comparable à celle provoquée par les traitements médicamenteux, ce qui a largement contribué à la diffusion de ce thé en Europe et en Amérique du Nord. Ses propriétés amaigrissantes sont également à l’étude. Faible en théine, enfin, le Pu Er peut être consommé à tout moment de la journée et de la soirée, sans risque d’insomnie ou d’excitation.


Découvrez l'histoire des Thés de Chine



Le thé est connu depuis la Chine ancienne, probablement depuis la Période des Royaumes Combattants (453-221 av. J-C).

Avant d’être une boisson, le thé fut un complément alimentaire mélangé à la soupe et aux plats. Tribut impérial au 10ème siècle, au même titre que le sel et autres denrées, le thé est échangé contre des chevaux auprès des Mongols, dont alimentation était essentiellement carnée.

A partir de la dynastie TANG (618-907), le thé devint une boisson nationale très prisée des nobles et de la Cour Impériale. Des objets précieux apparaissent ainsi qu'une technique dite « art du thé ». Pendant cette période le thé est également associé au bouddhisme (école Chan) que l’on retrouve aujourd’hui au Japon pour la « cérémonie du thé », thé vert en poudre battu.

Le traité sur le thé le plus important est celui de Lu Yu en 758, le Chajing, (Le classique du thé) en trois volumes et dix sections. Y sont décrits dans les moindres détails la culture, la cueillette, la préparation, l’eau (les sources appropriées) les objets à utiliser, comment boire etc.

Le thé arrive en Europe grâce à la compagnie Indo-hollandaise, vers 1602. En 1640 un médecin hollandais, Nicolas Tulpius, publie un traité médicinal sur le thé, inspiré vraisemblablement des récits des marins venant d’Orient. En 1655 la boisson est déjà répandue dans la haute société parisienne.

Deux médecins français écrivent à leur tour sur le thé : Morisset en 1648 et Jonquet en 1657. Le thé fait le tour des Cours d’Europe et est adopté par la Cour Impériale de Russie. Il apparaît en Angleterre vers 1661, mais c’est en 1669 que le premier chargement y fait officiellement son entrée avec la Compagnie des Indes.

Le succès du thé en Angleterre est tel qu’il devint une force économique et provoquera une « guerre du thé » avec l’Empire du Milieu. Les enjeux financiers énormes obligèrent à construire spécialement des bateaux permettant d’acheminer vers l’Europe mais aussi vers l’Amérique les précieuses récoltes de thé le plus vite possible.

Le thé, d’origine chinoise, est aujourd’hui la boisson la plus bue dans le monde après l’eau. En Chine il y a autant de variétés de thé qu’il y a de producteurs ; on les classe en six familles :

1. le thé jaune,
2. les thés blancs,
3. les thés verts,
4. les thés wulong,
5. les thés rouges,
6. les thés noirs

L’équivalent des grands crus sont nommés Grands Jardins essentiellement pour les thés verts. Les thés rouges sont appelés ainsi par les chinois à cause de la couleur de l’infusion (c’est notre thé noir).Les wulong sont semi fermentés : entre 10 à 70%, ceux fermentés de 10 à 15% sont dits « bleus-verts ». Leur dégustation se fait en Gong Fu Cha. Les thés blancs et jaunes sont plus rares et subtils, préparés avec précaution.

D’autres thés comme les Tuo Cha et les noirs Pu Er sont très demandés aujourd’hui. Ils peuvent se conserver et se bonifier de nombreuses années comme les Sheng Cha dont la fermentation n’a pas été arrêtée.

Actuellement le thé est recherché pour ses bienfaits sur la santé, et fait l’objet de recherches scientifiques poussées parmi les instituts occidentaux et asiatiques.

Le thé doit être intégré à un régime alimentaire équilibré, une hygiène de vie saine, pour que l’on puisse vraiment bénéficier de ses propriétés.

Mais n’oublions pas qu’il reste essentiellement et avant tout un plaisir : en connaître les variétés, ses façons de le boire en font partie.

Au même titre que nos vins et alcools le thé est une connaissance, une culture...

Les bienfaits des thés de Chine

Apprenez à utilisé le bon thé au bon moment.


Depuis le premier grand livre sur le thé, rédigé par Lu Yu il y a 1200 ans, l’on a pas cessé de constaté depuis les biens faits du thé vert, en particulier. Aujourd’hui en occident, des thés semi-fermentés comme les wulong, des Tuo Cha et Pu Er de la province du Yunnan, berceau du thé et de la médecine chinoise, sont aussi appréciés pour leurs bienfaits.

Depuis l’origine le thé a été un complément alimentaire mélangé à de la soupe avant de devenir une boisson telle que nous la connaissons aujourd’hui. Dans la médecine traditionnelle chinoise, issue essentiellement de plantes, le thé a une grande place dans la pharmacopée, démontrée par Lu Yu.

Les biens faits reconnus :

Active la circulation sanguine, nettoie donc les vaisseaux sanguins
Stimule et réveille l’esprit
Favorise l’élimination de l’alcool et des substances nocives, comme les graisses
Augmente la résistance du corps aux maladies
Accélère le métabolisme et l’oxygénation des organes du corps
Empêche les caries dentaires
Ralentie le vieillissement des cellules de la peau en fortifiant
Clarifie les urines et facilite l’élimination, effet diurétique
Bonifie la vue et rend les yeux plus brillants
Elimine les chaleurs du corps en période estivale
Aide la digestion
Soulage les douleurs articulaires
Apaise la soif, donc boire du thé en période chaude
Chasse la fatigue et la dépression
Prolonge la vie de l’individu


Tous ces éléments se retrouvent dans les thés, mais deux conditions sont essentielles pour bénéficier de ces biens faits :

Premièrement, pour les thés verts en général, ainsi que les wulong (semi-fermenté) il est important de consommer des thés « frais » c’est-à-dire d’un an d’age maximum, et pur donc sans arômes rajoutés sauf de fleurs naturelles, comme le jasmin.

Deuxièmement, de boire de un litre et demi à deux litres par jours, notre corps ayant besoin de cette quantité de liquide journellement.

Boire du thé revient donc à une hygiène de vie, avec un équilibre alimentaire et de santé approprié. Les personnes sensibles à la théine, doivent boire un thé vert le matin et de continuer avec un thé wulong l’après-midi et en soirée. Le wulong est semi-fermenté a donc moins de théine et cette dernière disparaît à la première infusion. Cette famille de thé s’infuse plusieurs fois, c’est-à-dire plusieurs eaux sur la même dose.

C’est dans les thés verts « frais » que l’on retrouve le plus de vitamines, comme A, B2, C, D et P. Les autres thés si ils n’ont pas toutes ces vitamines mais partiellement, possèdent d’autres vertus comme par exemple les Tuo Cha, qui favorisent l’élimination des graisses, ou les Pu Er ( seuls thés à fermentation qui se conserve et se bonifie avec le temps), reconnus aujourd’hui en occident pour ses actions anti-cholestérol.

Le thé n’est pas un médicament, il participe à l’équilibre du corps en consommation régulière et doit resté un plaisir pour soi et aussi entre amis.

Source: terredechine.com

Quel sont les bienfait du gingenbre sur la sante?


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Le gingembre (genre Zingiber Nom latin : Zingiber officinale Famille : Zingiberacées)

Le gingembre est originaire d'Asie et comprend une centaine d'espèces. Le mot gingembre vient du sanskrit "singabera" qui signifie "en forme de corne".
Il s'agit d'une plante pérenne qui produit des rhizomes (racines latérales souterraines). En Europe, la récolte des rhizomes doit se faire avant les gelées.

Histoire :

Il a été découvert en Chine il y a plus de 2 500 ans Il est très apprécié en Asie est toujours utilisé dans de nombreuses pharmacopées Japonaise, en Chine, il est réputé faire circuler l’énergie dans le corps. Dans la culture asiatique, le gingembre est la panacée de la médecine, paré de nombreuses vertus, il soigne quasiment tous les maux : c'est un élément important de la thériaque, En outre, il est utilisé pour provoquer la sudation et réchauffer en cas de maladie due à un refroidissement...

Propriétés :

Le gingembre peut être consommé frais ou sous forme de poudre en capsules.
• Le gingembre est avant tout reconnu pour ses propriétés tonifiantes, stimulantes et revitalisantes. Il est donc recommandé en cas de fatigue, manque de tonus, manque de vitalité, manque d'énergie.
Apéritif, effet protecteur sur la muqueuse gastrique (stimule la sécrétion salivaire, des sucs gastriques, et les mouvements intestinaux,)
• C’est une carminative efficace qui aide à expulser les gaz intestinaux et à lutter contre les spasmes douloureux. On l’utilise pour réduire les flatulences et ballonnements mais aussi en cas de diarrhées chroniques. Digestif, il stimule la production de bile, ce qui facilite la digestion, combat les insuffisances pancréatique
• A une action anti-inflammatoire
Antibactérien, Antiseptique, Antimicrobien, nématocide, molluscicide, antischostosomal
• Le gingembre se révèle efficace comme fébrifuge, antiseptique, analgésique et expectorant c’est pourquoi il intervient souvent dans les remèdes contre la fièvre, les maladies infectieuses, les bronchites, la toux, la grippe, et les maux de gorges
Soulage les problèmes circulatoires, baisse le taux de cholestérol, de triglycérides sanguins, d'acide gras et de phospholipides.
Antiémétique, on lui reconnaît également le soulagement de la cinétose ou maladie des transports.
Contre mal de tête, contre rhumatismes
• Usages vétérinaires : pour clamer les coliques du cheval et bronchites
• Plusieurs synthèses récentes (2003, 2004, 2005) de recherches médicales fournissent des données probantes démontrant que le rhizome ou racine de gingembre permet de réduire ou de soulager la nausée de grossesse et la nausée post-opératoire. Les femmes chinoises consomment traditionnellement de la racine de gingembre pendant la grossesse pour combattre la nausée du matin.
• Enfin il est renommé pour son pouvoir aphrodisiaque en cas d’asthénie sexuelle. Le gingembre a des fonctions revigorantes et vaso-dilatatrices sur les organes du bassin, d'où des vertus aphrodisiaques qui lui sont prêtées sur de nombreux continents.

Acheter, conserver et utiliser :

Dans les supermarchés au rayon fruit et légumes, il est en vente sous forme de tubercules à faire peser. Il faut les choisir fermes avec une peau fine et légèrement argentée. Le gingembre se conserve longtemps au sec. Il peut même parfois germer dans votre cuisine.


Source: fr.answers.yahoo.com

Un témoignage sur la MTC


Bonjour,

Je voudrais apporter mon témoignage qui comporte plusieurs éléments :

1° mon frère qui a vécu en chine une dizaine d'années nous a dit que pour les chinois l'acupuncture est une médecine non pas "douce" mais "énergique" et utilisée quand le processus vital peut être engagé.

2° pour ma part mon médecin traditionnel ...français, formé à l'acupuncture m'aide régulièrement lorsque j'ai des vertiges qui apparaissent (pb d'oreil interne et de cervicales) ou pour agir sur des douleurs de sciatique ou lombalgie.

3° une de mes amies à pu faire se retourner son bébé (positionné en siège) peu de temps avant l'accouchement par des moxa placés vers les petits doigts de pieds (de la maman !) , alors que les 2 "versions" manuelles tentées à la maternité n'avaient pas marché et lui avaient laissées un souvenir violent et douloureux.

4° lors d'une petite conférence donnée aux thermes de St Jean de Mont il y a 2 ans, par une ancienne professeur de l'université de Rennes (j'ai oublié le nom, j'essaierai de le retrouver), cette personne nous avait donné un début peut-être de compréhension des méridiens chinois (à vérifier aussi) : suite à des essais (en recherche) il semblerait que les lignes de méridiens correspondraient à des zônes contigües du cortex cérébral (ou du cerveau).
C'est une piste à creuser ...

L'aspect préventif de la médecine chinoise, qui détecte les déséquilibres du corps avant que ceux ne dégénèrent en maladie est très important !
que de souffrances et d'argent épargnés ainsi !
Peut-être que le taux moins élevé de cancer en chine est en partie dû aussi à cet aspect préventif de la médecine traditionnelle chinoise ...?
Petite Plume


Source: guerir.fr

TUINA, le massage du Yin et du Yang

Par Jean Robert


Véritable trésors de la médecine traditionnelle chinoise, le massage Tuina n’en est pas moins une technique thérapeutique facilement accessible aux non-spécialistes.


Contrairement aux autres méthodes thérapeutiques de la médecine chinoise, le massage Tuina ne demande pas un pré-requis conséquent pour être rapidement utilisable et très efficace. Et on pourrait même affirmer qu’il ne peut s’apprendre que par la pratique et donc grâce au travail sur un patient. Ici, et comme dans tout travail manuel, la connaissance ne peut provenir que de la répétition. L’art du massage Tuina est donc avant tout issu d’une expérience et le masseur chinois est un artiste qui doit l’essentiel de sa réputation à l’intelligence de ses mains.

La grande dialectique du Yin et du Yang

Toute la pensée de l’Empire du Centre peut être résumée en deux termes bien connus : Yin et Yang. Ces deux modalités, d’une seule et unique même énergie fondamentale, le Qi, sont en effet omniprésentes dans la tradition chinoise. Nous le savons, le Yin et le Yang représentent les deux forces opposées qui réagissent au sein même de la manifestation, lui permettant ainsi de se maintenir grâce à un renouvellement permanent. Lumière et ombre, dur et mou, feu et eau, ciel et terre, comptent parmi les principaux symboles de ces deux polarités. Au fond, pour un Chinois, la Vie c’est toujours et nécessairement du Yin et du Yang. C’est pour cette raison que leur opposition est aussi une complémentarité. Ces deux modalités énergétiques sont bien présentes dans le massage Tuina. Les techniques manuelles du Tuina, sont très nombreuses. Chaque geste y est décomposé avec une extrême précision, qui fait que d’une méthode à l’autre les différences sont parfois des plus subtiles. En outre, comme la même technique peut souvent s’employer avec diverses parties de la main ou du bras, d’infinies variantes découlent de chacune d’entre elles.

Cependant parmi les multiples méthodes du Tuina, quelques unes seulement font parties de « la trousse d’urgence du masseur ». Le terme même de Tuina, nous en désigne d’ailleurs deux capitales : Tui, qui est l’action de « Pousser » et Na qui est celle de « Saisir ». Prendre et repousser, voilà déjà bien tout un programme.

Ces deux termes n’ont évidemment pas été choisis au hasard parmi les multiples méthodes gestuelles du massage thérapeutique pour le représenter. Il s’agit en effet là aussi de deux actions opposées mais complémentaires qui nous replongent tout de suite dans la grande dialectique du Yin et du Yang, merveilleusement symbolisée par le célèbre diagramme du Taiji.

« Saisir » représente ici la polarité Yin, il s’agit en effet d’un geste de préhension qui ramène l’énergie vers soi. Au contraire, « Pousser » est une méthode d’expulsion, de rejet vers l’extérieur, c’est donc une forme Yang.

Employées avec alternance, ces deux techniques vont mobiliser le Qi interne du patient afin de « ré-animer » la circulation énergétique dans les méridiens. Par la Saisie, l’énergie bloquée à l’interne est extraite et ramenée à la superficie ; par la Poussée elle est dégagée et propulsée dans la grande circulation. La répétition de ces mouvements est réputée pour dissoudre les stases, désobstruer les méridiens, calmer les douleurs et détendre en profondeur les tissus. Bien entendu un certain nombre de paramètres (comme la vitesse, la force, la profondeur, la direction du geste ainsi que les parties corporelles utilisées pour pratiquer) vont permettrent au praticien de moduler son traitement en fonction des caractéristiques physiques et énergétiques de son patient et de la localisation de la pathologie. Mais l’harmonie énergétique, qui est toujours l’objectif final en médecine chinoise, résultera finalement toujours du juste équilibre entre les deux forces opposées et complémentaires Yin et Yang.

Un autre exemple de cette nécessaire complémentarité des oppositions, va nous être donné par l’appellation générique du massage en chinois, Anmo. Alors que Tuina représente l’aspect plus spécifiquement thérapeutique du massage, le terme d’Anmo désigne globalement le massage traditionnel. An, c’est « Presser » et Mo, c’est « Frotter ». Encore une fois nous nous trouvons donc confronté à nos deux polarités. En effet, pour Presser il faut appuyer et donc pénétrer à l’interne, il s’agit en conséquence d’une technique Yin. Au contraire Mo nous montre une action Yang car elle se passe en superficie, c’est une sorte de caresse « épidermique » qui ne concerne que le niveau superficiel de l’individu. Mais là encore, les actions se complètent et s’épousent à merveille. An permet de stimuler la profondeur et Mo de dégager la surface. Nous constatons ainsi que pour dire « massage », les chinois ne font finalement que répéter « Yin et Yang » en se servant simplement de divers termes techniques. Ils nous rappellent ainsi sans arrêt, que dans l’existence tout participe nécessairement de ces deux énergies fondatrices.

Gunfa, la technique du roulement

Les quatre caractères qui désignent l’art du massage, Tuina Anmo, nous ont déjà montré quatre gestes fondamentaux : Pousser, Saisir, Presser et Frotter. Ce sont bien en effet les méthodes de base du massage énergétique. Cependant le geste qui est vraiment le plus spécifique du Tuina et qui caractérise le mieux, c’est le Gunfa. Gun signifie « Rouler » et Fa « Technique ». Il s’agit ici d’une technique de rotation bien particulière et très caractéristique, véritablement unique et sans égale dans aucune autre méthode de massage traditionnel. C’est même par son Gunfa que l’on discerne vraiment la qualité du masseur. Il existe deux techniques principales du Gunfa. La première Zhi Gunfa, le roulement vertical, est un mouvement qui est centré sur les articulations métacarpo-phalangiennes de la main.

La deuxième, Xie Gunfa, le roulement oblique, s’effectue elle, par rotation sur les deux derniers métacarpiens. Cependant, dans les deux cas, il s’agit d’un roulement alterné de gauche à droite à amplitude, vitesse et pression très codifiées, qui varient en fonction de la variante utilisée ainsi que de la localisation du travail et bien sûr de la constitution du patient.

Pour celui qui ne fait que regarder travailler le masseur chinois, l’exercice semble relativement aisé. Vue de l’extérieur le geste paraît souple et relâché, facile et de forme Yin donc... cependant pour celui qui « reçoit » le massage, il en va tout autrement. En effet, vécu de l’intérieur, le Gunfa s’avère vraiment très tonique et de modalité incontestablement Yang. Souvent d’ailleurs, les patients inexpérimentés demande ingénument avec quel outil le praticien leur pétrir ainsi le corps !!! A expérimenter !



Boire du thé, c’est la santé!


Les polyphénols du thé, ont démontré un pouvoir antioxydant élevé. Le contenu antioxydant de 2 tasses de thé correspondrait à un verre de vin rouge ou à 7 verres de jus d'orange. Il est important de noter qu’entre 69 à 85% de l'activité antioxydante du thé est libérée durant les 3 à 5 premières minutes d'immersion dans l'eau chaude. Le thé en feuilles est considérablement plus riche en antioxydants que le thé en sachet.

Grâce à son puissant pouvoir antioxydant, le thé a le potentiel de réduire les risques de maladies cardiovasculaires (MCV). Le thé pourrait aussi diminuer les risques d'accidents vasculaires cérébraux (AVC).

De nombreuses études indiquent que le thé offrirait une protection contre plusieurs types de cancers dont celui des poumons, de la cavité orale, du colon et de la prostate. Le thé réduirait le stress oxydatif, spécialement chez les fumeurs.

Le contenu en fluor du thé (0,1 mg/tasse) lui confère une action favorable dans la prévention de la carie dentaire et de l'ostéoporose. Le thé pourrait également réduire les risques de pierres aux reins. Selon une étude, de 2 à 3 tasses de thé par jour pourraient réduire les risques de 31%.


Source: canoe.com

La phytothérapie chinoise


En Chine, la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) fait appel dans 70% des cas à la pharmacopée. De manière générale, le recours aux plantes fait partie de la culture chinoise. Ainsi les aliments qui sont présentés lors d'un repas sont "tout prêts" et peuvent se consommer avec des baguettes, alors qu'en occident, le couteau (analogie au métal) est nécessaire au repas. Dans la tradition chinoise, l'usage du couteau à table va contre les règles de politesse et rompt l'harmonie du repas. De même, un repas en France comprend généralement de la viande et du fromage (d'origine animale), alors qu'en Chine l'accent est mis sur le soja et ses diverses variétés (importance de l'élément végétal). La culture conditionne le raisonnement, le comportement alimentaire et par extension, les techniques de soins. Les plantes sont essentielles dans l'alimentation et la thérapeutique en Chine.

Ainsi, dans la théorie des 5 Mouvements, l'est correspond au bois (la Chine), l'ouest au métal (l'Occident). La Chine appartient à une culture "des plantes", l'occident a une culture du "métal". La MTC est une médecine savante officielle, vieille de 3000 à 4000 ans, efficace, qui s'est constamment enrichie de développements pratiques et théoriques. La pratique de la MTC nécessite des études approfondies, et pose dans tous les cas le problème de son adaptation et de son utilisation au sein d'une culture différente.

En chinois, la Médecine chinoise est dite Zhong Yi. L’interprétation de ces deux idéogrammes donne une « médecine qui utilise des méthodes de traitements internes et externes en rapport avec la main humaine, pour sauver dans l'urgence et l’idée d'équilibre et d'harmonisation ». Les idéogrammes Zhong Yao, pharmacopée chinoise, matière médicale chinoise, faisant apparaître le recours aux matières végétales, animales et minérales dans l'art du traitement. Ainsi son objet et sa diversité même apparaissent dans son écriture.

Ben Cao est le nom ancien de la pharmacopée chinoise. Ben Cao renvoie à une culture végétale, La forme du corps humain est assimilée à un végétal, celle du poumon au champignon transparent, le coeur à une graine de lotus, la rate au soja jaune, les reins au soja noir, le foie à la feuille de bambou.

Les produits utilisés dans la pharmacopée chinoise appartiennt aux 3 règnes :

- Végétal, représentant environ 85% de la totalité des remèdes
- Animal, représentant environ 13% de la totalité des remèdes
- Minéral, représentant environ 2% de la totalité des remèdes

Le père de cette pharmacopée traditionnelle est Shen Nong, le Divin Laboureur, empereur légendaire (2739-2697 av. JC), dit le Grand Herboriste. Il procédait tous les jours à l'étude exhaustive et scientifique des plantes dans leur milieu naturel. « Il goûte par jour 100 herbes et s’intoxique 70 fois dans la journée.». Il goûte lui-même pour connaître les saveurs et découvrir les toxicités des plantes, ce qui va à l'encontre d'une supposée innocuité de la pharmacopée traditionnelle chinoise. La connaissance de la toxicité est importante dans la pharmacopée chinoise. Dans Huang Di Nei Jing (Classique interne de l’Empereur Jaune), on dit que les grands toxiques soignent le cas grave, les toxiques moyens soignent le cas moyen et les petits toxiques soignent le cas léger.

Selon l’histoire légendaire, Sheng Nong possède un animal transparent dont la forme est non connue. Qunad cet animal avale une plante, on voit le trajet et la destination de cette plante,d’où vient la notion de lieu d’action ou de tropisme du méridien de la plante (Gui Jing).

Le premier livre de pharmacopée traditionnelle chinoise Shen Nong Ben Cao Jing (Traité des herbes médicinales de Shen Nong), 1100 - 200 av. JC, recense 365 remèdes dont 200 à 250 sont encore utilisés de nos jours, et les classe en 3 catégories entre lesquelles l'harmonisation est indispensable :

- Shang Ping (Catégorie supérieure): composé de 120 remèdes (Empereur) correspondent au Ciel.
Action thérapeutique principale : nourrir la vie. Ces remèdes sont sans effets secondaires indésirables ni toxicité, et peuvent s'utiliser à doses importantes et à long terme. Leur finalité est d'alléger le corps pour augmenter la longévité (principe taoïste). Ex : Ginseng, Miel, Huang Qi (Radix Astragali Membranacei), Ju Hua (Flos chrysanthemi morifolii), Gou Qi Zi (Fructus Lycii).

- Zhong Ping (Catégorie moyenne) : comprend 120 remèdes (Premier Ministre) correspondent à l’Homme.
Action thérapeutique sur des états de faiblesse ou de déficience, en l'absence d'énergie perverse : régularisation et harmonisation du caractère de l'être humain. Des effets secondaires toxiques sont possibles et l'indication thérapeutique doit être bien posée, pour renforcer des états de vide, d'épuisement,... Ex. : Dang Gui (Radix Angelicae Sinensis), Gingembre sec, feuilles de bambou, Bai Shao Yao (Radix Paeoniae Lactiflorae). Indications : états de vide.

- Xia Ping (Catégorie inférieure) : composé de 125 remèdes (Ambassadeur) correspondent à la Terre. Ils possèdent une toxicité intrinsèque importante et ne sont pas utilisables à long terme. Ils sont destinés au traitement des maladies : élimination du Froid, de la Chaleur, de l'Energie perverse, dégagement des blocages, des noeuds, des masses, des glaires dans les maladies chroniques. Ex. : le Sel,...
Indications : plénitude avec Energie perverse.

L'origine géographique, de même que l'art de préparation des plantes, sont essentiels à leurs différentes actions et indications thérapeutiques.

Arts Millénaires de Bien-Vivre et de Bien-Etre

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Herbes de Provence