8/28/2008

Découvrez l'histoire des Thés de Chine



Le thé est connu depuis la Chine ancienne, probablement depuis la Période des Royaumes Combattants (453-221 av. J-C).

Avant d’être une boisson, le thé fut un complément alimentaire mélangé à la soupe et aux plats. Tribut impérial au 10ème siècle, au même titre que le sel et autres denrées, le thé est échangé contre des chevaux auprès des Mongols, dont alimentation était essentiellement carnée.

A partir de la dynastie TANG (618-907), le thé devint une boisson nationale très prisée des nobles et de la Cour Impériale. Des objets précieux apparaissent ainsi qu'une technique dite « art du thé ». Pendant cette période le thé est également associé au bouddhisme (école Chan) que l’on retrouve aujourd’hui au Japon pour la « cérémonie du thé », thé vert en poudre battu.

Le traité sur le thé le plus important est celui de Lu Yu en 758, le Chajing, (Le classique du thé) en trois volumes et dix sections. Y sont décrits dans les moindres détails la culture, la cueillette, la préparation, l’eau (les sources appropriées) les objets à utiliser, comment boire etc.

Le thé arrive en Europe grâce à la compagnie Indo-hollandaise, vers 1602. En 1640 un médecin hollandais, Nicolas Tulpius, publie un traité médicinal sur le thé, inspiré vraisemblablement des récits des marins venant d’Orient. En 1655 la boisson est déjà répandue dans la haute société parisienne.

Deux médecins français écrivent à leur tour sur le thé : Morisset en 1648 et Jonquet en 1657. Le thé fait le tour des Cours d’Europe et est adopté par la Cour Impériale de Russie. Il apparaît en Angleterre vers 1661, mais c’est en 1669 que le premier chargement y fait officiellement son entrée avec la Compagnie des Indes.

Le succès du thé en Angleterre est tel qu’il devint une force économique et provoquera une « guerre du thé » avec l’Empire du Milieu. Les enjeux financiers énormes obligèrent à construire spécialement des bateaux permettant d’acheminer vers l’Europe mais aussi vers l’Amérique les précieuses récoltes de thé le plus vite possible.

Le thé, d’origine chinoise, est aujourd’hui la boisson la plus bue dans le monde après l’eau. En Chine il y a autant de variétés de thé qu’il y a de producteurs ; on les classe en six familles :

1. le thé jaune,
2. les thés blancs,
3. les thés verts,
4. les thés wulong,
5. les thés rouges,
6. les thés noirs

L’équivalent des grands crus sont nommés Grands Jardins essentiellement pour les thés verts. Les thés rouges sont appelés ainsi par les chinois à cause de la couleur de l’infusion (c’est notre thé noir).Les wulong sont semi fermentés : entre 10 à 70%, ceux fermentés de 10 à 15% sont dits « bleus-verts ». Leur dégustation se fait en Gong Fu Cha. Les thés blancs et jaunes sont plus rares et subtils, préparés avec précaution.

D’autres thés comme les Tuo Cha et les noirs Pu Er sont très demandés aujourd’hui. Ils peuvent se conserver et se bonifier de nombreuses années comme les Sheng Cha dont la fermentation n’a pas été arrêtée.

Actuellement le thé est recherché pour ses bienfaits sur la santé, et fait l’objet de recherches scientifiques poussées parmi les instituts occidentaux et asiatiques.

Le thé doit être intégré à un régime alimentaire équilibré, une hygiène de vie saine, pour que l’on puisse vraiment bénéficier de ses propriétés.

Mais n’oublions pas qu’il reste essentiellement et avant tout un plaisir : en connaître les variétés, ses façons de le boire en font partie.

Au même titre que nos vins et alcools le thé est une connaissance, une culture...

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